L'Assistanat
"L'assistanat est le cancer de la société française"
Le 8 mai 2011, invité à la radio, le ministre des Affaires européennes Laurent Wauquiez dénonce les "dérives de l'assistanat", "le cancer de la société française":
"Aujourd'hui, un couple qui est au RSA, en cumulant les différents systèmes de minima sociaux, peut gagner plus qu'un couple dans lequel il y a une personne qui travaille au Smic. Ca c'est la société française qui tourne à l'envers."
Notez la violence du terme utilisé: "le cancer". Les personnes ayant souffert, elles ou leurs proches, de cette maladie en saisiront toute la saveur.
Pour lutter contre ce "cancer", Laurent Wauquiez propose deux mesures : plafonner l'ensemble des minima sociaux à 75 % du smic et obliger les bénéficiaires du RSA à effectuer cinq heures hebdomadaires de travaux de "service social".
Début août, le ministre des transports Thierry Mariani, fondateur de la Droite populaire propose de lutter contre la fraude sociale:
"Contre la fraude, je soutiens la création d'un fichier généralisé des allocataires qui recense toutes les prestations sociales perçues. Cela permettra de constater les abus. Une même personne peut toucher indûment le RSA dans plusieurs départements, car aucun d'entre eux ne croise les dossiers"
En somme, les personnes aux minima sociaux gagnent trop d'argent, quand ils ne sont pas tout simplement des fraudeurs. Et les chômeurs?
En 2008, Nicolas Sarkozy avance à nouveau le chiffre de 500.000 emplois non pourvus, pour 2 millions de chômeurs officiels. C'est-à-dire que les chômeurs ne veulent pas bosser, tout simplement.
En toile de fond, la crise financière et l'endettement de l'état nous font penser que l'état et donc les contribuables n'ont plus les moyens d'entretenir des parasites qui refusent de faire des efforts, et qui vivent du travail des autres. Ces fainéants et ces tricheurs seraient de plus dissuadés de retrourner vers l'emploi, car ils n'y gagneraient pas financièrement. C'est l'absurdité du système social français, bien trop généreux et qui coûte trop cher, depuis trop longtemps aux honnêtes gens. C'est, en gros, le message que nous recevons dans les médias, de la part des politiciens, et autres Zemmour et Cie.
Un constat partagé par la population
Dans la foulée des déclarations de Laurent Wauquiez, un sondage réalisé par OpinionWay pour Le Figaro, indique qu'environ deux tiers des Français approuvent le principe, défendu par M. Wauquiez, d'imposer des contreparties à ceux qui perçoivent le RSA et de limiter le cumul des aides 1. Approbation obtenue auprès des sympathisants de gauche comme de droite.
Premièrement, n'oublions pas le niveau de confiance mérité par le duo OpinionWay/Le Figaro, suite à l'histoire des sondages commandés par l'Elysée 2. Pour autant, nous ne pouvons pas balayer ce sondage d'un revers de la main, ne serait-ce que par le nombre d'avis concordants que nous entendons autour de nous, en famille, entre amis, au travail. Il y a même de fortes chances pour que vous, ami lecteur, soyiez du même avis sur l'assistanat que la classe politique, et les supposés deux tiers de la population française.
Il serait tentant de parler uniquement de la démagogie des politiciens, mais on ne peut que entendre et prendre en compte la colère de ceux et celles qui triment, parfois pour un maigre smic, qui plus est aujourd'hui en pleine crise économique, alors que d'autres parviennent à (sur)vivre sans travailler.
Cette colère est légitime, tout un tas de personnes mériterait d'avoir une vie tellement plus décente. Pourtant, leur colère ne devrait se diriger ni contre les assistés, ni contre les immigrés ou autres boucs-émissaires.
La vérité dans tout ça?
Premièrement, démontrons que les hommes politiques cités précédemment sont des menteurs, qu'il n'y ait plus d'ambiguité possible sur ce point.
Pour ce qui est des déclarations de M. Wauquiez, elles sont récusées par un article du Monde 3. Un couple au RSA ne gagne pas autant qu'un couple au SMIC, qu'ils aient ou non des enfants. De plus, la plupart des bénéficiaires du RSA sont des familles mono-parentales, avec de jeunes enfants. "Des familles pour qui le RSA devrait être un moyen de "sortir de la pauvreté"". Or, avec 466 euros par mois pour une personne seule, on est loin de ce que Laurent Wauquiez appelle une "dérive de l'assistanat en France". Enfin, pour ce qui est du travail obligatoire, rappelons que nous y sommes déjà puisque pour toucher le RSA, on n'a pas le droit de refuser plus de 5 offres d'emploi consécutives. C'est d'ailleurs la régression majeure par rapport au RMI (du point de vue des "assistés" bien sûr, pas des self-made men qui composent la majeure partie de la population et de la classe politique).
Passons maintenant à cette histoire de fichier des allocataires, tant désiré par M. Mariani. Son ineptie est démontrée dans un article d'Actu-Chômage 4 "le problème est résolu depuis janvier 2008, date où a été rendu opérationnel un fichier national unique des Caisses d'allocations familiales qui, justement, regroupe et croise les données départementales des 123 CAF de France". "Parallèlement, en avril 2008, l'inoubliable Eric Woerth avait lancé la Délégation nationale de lutte contre les fraudes (DNLF), une «task force» dotée de «nouveaux instruments» informatiques et juridiques qui lui permettent, notamment, de croiser les fichiers CAF-CNAM-CNAV, Pôle Emploi-Unedic, Urssaf, Fisc et Douanes. A cette occasion, les contrôleurs des organismes sociaux ont été «dotés du même droit de communication que les services fiscaux» pour pouvoir enquêter et «traquer l'information»". Cela ne ternit pas l'enthousiasme de Xavier Bertrand, qui répond en promettant la mise en place d'un tel fichier avant la fin de l'année.
Enfin, les 500.000 emplois non pourvus de M. Sarkozy: qu'en est-il? La réponse est dans un article de Libé 5. "En 2004, François Fillon, alors ministre du Travail, avait lancé le chiffre de 300.000 offres d’emplois non satisfaites. Pour arriver à cette évaluation, l’ANPE avait mixé le nombre d’annonces déposées à l’agence qui n’avaient pas trouvé preneur et les résultats d’une étude qualitative sur les difficultés de recrutement des employeurs. [...] Le ministère en a fait une extrapolation : puisque seules 30 à 40% des offres d’emploi du pays passent par l’Agence, une simple règle de trois partant du résultat obtenu, et on obtient le chiffre de 300.000." "Un calcul pour le moins approximatif... Selon la direction de l’ANPE elle-même, les offres d’emplois non pourvues tombent à 200.000 durant l’année 2005. Or, en juin de cette même année, Villepin parle cette fois de 500.000 emplois non pourvus ! C’est le même chiffre que Sarkozy a repris". Selon deux autre sources: "Les emplois "vacants" en France sont "mal définis" et "mal évalués"" 6
Donc, les hommes politiques nous mentent. Rien d'extraordinaire ici, car hélas, ce constat ne choque plus personne dans l'état actuel de notre "démocratie". Mais puisque nous avons parlé de fraude sociale, quelle est donc son ampleur, et combien coûte-t-elle aux contribuables?
Selon le rapport parlementaire de la Mission d'évaluation des comptes de la Sécurité sociale publié en juin dernier, la fraude sociale — qui englobe la fraude aux prestations et aux cotisations —, c'est 20 milliards d'euros par an. Et sur ces 20 milliards, seuls 2 à 3 milliards sont imputables à la fraude aux prestations (arrêts maladie, allocations...) tandis que le reste, 8 à 16 milliards, est le fait d'employeurs qui, sciemment ou non, ne versent pas à l'Urssaf leurs cotisations patronales et salariales. Conclusion: "la fraude sociale est d’abord celles des patrons, mais le contrôle concerne plus les assurés sociaux" 7
Ajoutons à cela les allocations non réclamées 8 par des personnes qui ne savent pas qu'elles y ont droit, ou ne les demandent pas car elles attendent leur prochain emploi; ajoutons aussi les allocations payées en retard, et nous arrivons à une somme relativement faible par rapport au battement médiatique.
Car, ce chiffre doit être comparé au coût de la fraude fiscale, celle des très riches, évaluée à 40 milliards d'euros pour l'état français en 2011.
Le coût des assistés doit également être ramené à celui des niches fiscales. "En 2009, au cœur de la crise, l'Etat s'est assis sur 172 milliards d'euros de recettes — soit 9% de notre PIB — dilapidés via l'ensemble des niches fiscales, sociales et autres «dispositifs dérogatoires» accordés aux entreprises (on pense à Total, n°1 des profits du CAC 40 mais exonéré d'impôt sur les sociétés 9) sans contreparties notables sur l'emploi et l'investissement. Ces dispositifs sont, bien évidemment, toujours en vigueur. Même constat chez les particuliers où quelque 500 niches fiscales amputent le Fisc de plus de 70 milliards d'euros de recettes annuelles." 10
Nous n'avons pas encore parlé de la moralité de celui ou celle qui touche des allocs, légitimement ou non. Mais nous voyons déjà que sur le plan économique la fraude sociale est un problème mineur. Et les autres alors? Que dire de la masse de personnes qui touche des allocations légalement, mais sans travailler? Méritent-elles d'être assistées? Est-ce d'ailleurs dans leur intérêt, puisqu'il paraîtrait que l'assistanat rend les gens dépendants?
Avant d'aborder ces questions, prenons quelques exemples de personnes que nous connaissons tous, et qui sont assistées depuis leur naissance. Cela nous aidera peut-être à y voir plus clair.
Les vrais assistés
Jouons le jeu des hommes politiques, et continuons à faire l'amalgame entre sécurité sociale, chômage, fraude,solidarité, etc.
Les gens aux pouvoir, et beaucoup d'entre nous d'ailleurs, n'ont de cesse de diaboliser les fraudeurs sociaux, qui grapillent 400 euros de RSA par mois, afin de pouvoir survivre – ce qui en soi est un exploit, 400 euros c'est de l'argent de poche.
Pendant que certains pauvres tentent de survivre par tous les moyens, parfois illégaux, d'autres escroquent aussi l'état, mais dans des proportions et pour des motivations autres. Parlons des 4500 euros par mois, gagnés par M. Luc Ferry, pour son emploi fictif de professeur à l'Université. Ce n'est qu'un seul des postes pour lequel il est rémunéré sans rien faire, ou très peu, comme l'explique cet article 11. Citons aussi Mme Lagarde qui perçoit 4000 euros pour son poste d'élue du 12e arrondissement de Paris, sans se présenter une fois au Conseil d'arrondissement.
Ce ne sont que deux exemples (de "petites" fraudes, par ailleurs), mais ce genre de fraudes est relativement courant dans le milieu. L'exercice est facile, des scandales politiques il y en a eu à la pelle, mais ça fait du bien de citer des chiffres, et de rappeler que ces pratiques d'un autre âge ont toujours cours aujourd'hui. Nous avons pris les hommes politiques comme exemples, car on les entend toujours râler au sujet des fraudeurs sociaux, mais les grands patrons connaissent aussi les bons tuyaux pour "arrondir les fins de mois difficiles".
Quand nous parlons d'assistanat, nous ne parlons pas simplement des fraudeurs, ou des parasites qui sont payés à ne rien faire, aux frais des contribuables. Nous parlons aussi de tout un système qui offre bien trop d'assistance aux gens, à tel point que ces derniers en arrivent à être découragés de se prendre en main. Car pour réussir dans la vie, il ne faut pas tout le temps compter sur les autres, et on n'arrive à rien sans efforts.
Les winners de notre société sont bien placés pour le savoir. Issus de familles riches, parfois de l'aristocratie (comme M. Sarkozy), leur enfance a été bien protégée. Leur héritage culturel est énorme, leurs parents maîtrisent très bien la langue française, et peuvent aider leurs enfants à faire leurs devoirs, en piochant si besoin dans leur bibliothèque. Parents qui pousseront leur enfant à réussir, en l'inscrivant dans les meilleures écoles, et en lui trouvant des stages dans les organisations les plus réputées quitte à faire appel à leur réseaux pour pistonner leur enfant. Si jamais l'éducation des fils-à-papa ne réussit pas, rien n'est perdu puisque papa pourra embaucher son fils dans son entreprise, parfois en le catapultant à la tête de l'organigramme. Une fois lancé dans sa carrière professionnelle, notre petit winner a toutes les cartes en main pour gagner, avec un CV en béton, un gros paquet de fric et un carnet d'adresses bien rempli. Comme disent les anciens élèves d'une école de commerce: "Le monde HEC est petit!", étonnés qu'ils sont de "tomber" les uns sur les autres dans les salons, et autres levées de fonds pour leur jeune startup. Startup qu'ils ont pu créer dès la sortie de l'école, en la finançant avec les sous de leurs parents, qui paieront aussi les trois premières années de salaire. En parlant d'assistanat, n'oublions pas les entreprises Total, Renault, et compagnie, qui bénéficient d'exonérations d'impôts et autres subventions.
Le jeu de l'entreprise n'est pas le seul où les dés sont pipés. Depuis une dizaine d'années, le seul moyen d'entrer dans le journalisme est le stage non rémunéré, ou très faiblement. Quels types de personnes peuvent se permettre à vingt et quelque années d'effectuer un stage non rémunéré pendant six mois? En politique, la situation est la même. Cette fameuse élite qui prône depuis tant d'années l'individualisme, est en réalité championne de l'entraide et de la solidarité (de classe).
Pourquoi nous mentent-ils?
Nous l'avons déjà relevé, le discours actuel sur l'assistanat fait allègrement l'amalgame entre chômeurs, étudiants, fraudeurs, retraités, RSAstes, etc. C'est peu scrupuleux: on perd déjà un peu d'estime de soi lorsqu'on est dans cette situation, mais ces gens nous font culpabiliser encore plus. Pourquoi?
Premièrement, cet amalgame sert un objectif: culpabiliser toutes les personnes qui touchent des aides sociales afin de mieux pouvoir les attaquer. C'est la même stratégie que pour les services publics: on baisse les financements et les effectifs puis quand ça ne marche plus, on diabolise les fonctionnaires, afin de mieux faire passer la pilule de la privatisation.
Lorsque les pauvres sont diabolisés, ils peuvent s'attendre à ce que leurs droits soient attaqués. C'est exactement ce qui se passe, avec la réforme des retraites, la suppression du RMI au profit du RSA, l'attaque des services publics, les lois anti-immigration, ainsi de suite.
Cette diabolisation permet aussi d'affirmer: "Si les pauvres sont pauvres, ce n'est pas de notre faute, c'est la de leur! Ils n'ont qu'à se prendre en main!".
Oubliée ainsi la désindustrialisation massive suite à la néolibéralisation du pays, qui a mis des tas de gens au chômage. Les métiers de l'industrie étaient relativement bien payés, stables, parfois même utiles. Aujourd'hui en échange, le secteur d'embauche majoritaire est le tertiaire, dont le supermarché et le centre d'appels sont deux des plus gros employeurs. Voici les caractéristiques du travail tertiaire : précaire (CDD, mi-temps...), sous-payé, non valorisant, non syndiqué... Mais chut! Personne ne doit savoir que la France est le pays d'Europe où la distribution des salaires est la plus concentrée vers le bas de l'échelle, et la championne des rémunérations au minimum légal! 10. Ce n'est pas juste que les salaires sont bas, ils sont aussi en baisse, dans une période où les profits des plus grosses entreprises n'ont cessé d'augmenter, même en période de crise économique.
Si le chômeur chôme, c'est aussi de sa faute! En France, 500.000 emplois seraient non pourvus! Nous ne reviendrons pas sur le calcul obscur de ce chiffre 5, mais gardons-le tout de même comme hypothèse, pour aller au bout du raisonnement officiel. Le nombre officiel de chômeurs, annoncé en même temps, était de 2 millions. Le chef de l'état nous a fourni l'analyse suivante: "Que les chômeurs se mettent au travail!". Personne n'a répondu: "500.000 postes pour 2 millions de chômeurs, même si c'est vrai, ce n'est pas assez!". Le raisonnement paraît simpliste, mais c'est vrai, aujourd'hui il n'y a pas assez de travail pour tout le monde. Les responsables politiques et économiques y sont pour quelquechose, alors ils réagissent comme des enfants en montrant du doigt les victimes, afin de les faire passer pour les coupables: tantôt les pauvres, tantôt les immigrés.
Hélas, ces cibles faciles sont gobées par un tas de travailleurs dépolitisés et agacés de ne pas trouver de travail, ou de n'avoir été augmenté depuis des années. Ils sont en colère, alors des réponses simplistes, qui attisent la haine de l'autre, ont de fortes chances de les caresser dans le sens du poil. Enfin, ce mépris des pauvres peut réconforter certaines personnes, en renforçant leur sentiment d'appartenance à la classe moyenne, par distinction. Car nous avons tous besoin d'être au-dessus de quelqu'un, et personne ne veut être le dernier de la classe.
Le principe de l'assistanat est-il mauvais?
"La fraude, ce n'est pas du système D, c'est du vol"
Xavier Bertrand
Certes, ce n'est pas parce que les collègues de M. Bertrand fraudent et trichent à tout va, que tout le monde doit en faire de même. Ce n'est pas une justification pour voler, tricher, frauder, etc.
Toutefois, "ceux que l’organisation sociale et économique d’un pays riche maintient sans raison valable en-dessous du seuil de pauvreté (880 euros en France) sont parfaitement légitimés à recourir à tous les moyens nécessaires pour satisfaire leurs besoins vitaux." 12
"La fraude, le système D, la menue rapine, le travail au noir, la saisie autoritaire des biens de première nécessité qui font défaut peuvent légitimement être considérés comme des armes de légitime défense. Comme le pain de Jean Valjean dans les Misérables de Victor Hugo."
Quand à l'assistanat, pourquoi ne pas parler d'assistance? Car au final, c'est bien de celà qu'il s'agit: d'assister les personnes en difficulté. Comment diaboliser un tel concept?
Et comment contester le fait de rembourser la dette que nous avons envers ceux qui ont travaillé, par le chômage et la retraite?
Même pour les personnes qui ne sont pas particulièrement en difficulté, l'entraide a toujours été un facteur d'évolution. Sans sentiment de solidarité, nous n'aurions ni instituteurs, ni médecins... Nos erreurs et nos faiblesses seraient fatales, car il est impossible de s'en sortir seul. Tout le monde a besoin d'être épaulé à un moment ou un autre de sa vie.
La solidarité est vitale, c'est une évidence. Il faut une propagande spectaculairement aggressive et continue pour nous le faire oublier.
L'ennemi n'est pas l'assistanat, c'est le salariat, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme.
- 1. "Une majorité de Français pour une contrepartie au RSA", article paru au Figaro, le 12/05/2011 (en ligne ici)
- 2. Deux articles de Marianne, ici et ici
- 3. "Assistanat" : les mauvais exemples de Laurent Wauquiez, article paru au Monde le 09-05-2011 (en ligne ici)
- 4. "Fraude : un «fichier des allocataires sociaux» totalement inepte !", ici
- 5. a. b. L'obscur calcul des «emplois non pourvus» (en ligne ici)
- 6. Une dépêche AFP, et Jobetic
- 7. "La fraude sociale est d’abord celles des patrons, mais le contrôle concerne plus les assurés sociaux", Michel Abhervé pour Alternatives économiques (en ligne ici)
- 8. "La moitié des personnes ayant droit au Revenu de solidarité active (RSA) ne le demandent pas – 68 % des travailleurs pauvres et 35 % des demandeurs d’emploi.", Constat d’échec pour le RSA, Nolwenn Weiler, décembre 2011, bastamag.net
- 9. Total exonéré de 4,4 millions d’euros d’impôt, Sophie Chapelle, janvier 2012, bastamag.net
- 10. a. b. En finir avec l’«assistanat», c’est possible !, Actu-Chômage, 04-06-2011 (en ligne ici).
- 11. Luc Ferry, Christine Lagarde, payés à ne rien foutre, Actu-Chômage, 08-06-2011 (en ligne ici)
- 12. "Minima sociaux : quand la fraude devient légitime", en ligne ici